NEET : Et si on s’en occupait vraiment ?
Chaque année, l’État consacre plusieurs milliards d’euros à l’insertion des jeunes sans emploi, sans formation, sans diplôme. Les fameux NEET (Not in Education, Employment or Training).
Entre le CEJ, les dispositifs d’insertion (IAE), le Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC) et les aides à l’apprentissage, les efforts budgétaires sont réels. Les résultats, eux, beaucoup moins.
Des milliards investis, des résultats en pointillés
Ce n’est pas nous qui le disons, c’est la Cour des comptes. Depuis 2016, les rapports s’enchaînent et se ressemblent :
- Des dispositifs “trop éparpillés”
- “Une logique de moyens plutôt que de résultats”
- “Une absence de stratégie d’ensemble”
- Et surtout : peu d’impact mesurable sur le terrain.
Résultat ? En 2025 encore, l’accompagnement des jeunes les plus éloignés de l’emploi est jugé modeste dans ses effets.
Pire : selon certaines estimations, un seul parcours de décrochage scolaire peut coûter jusqu’à 340 000 € à la collectivité.
La vraie question : changer de regard, pas couper les budgets
Face à ces constats, deux réflexes sont à l’œuvre :
- Réduire les budgets, considérant que l’investissement ne “marche pas”
- Ou, à l’inverse, oser faire autrement
Chez Forma’Cargo, nous plaidons évidemment pour la deuxième voie. Non pas par esprit de contradiction, mais parce que nous avons des preuves concrètes que ça fonctionne.
Former autrement, c’est possible.
Aller chercher les jeunes là où ils sont, pas là où on voudrait qu’ils soient.
Les embarquer dans une formation qui leur parle, dans un cadre stimulant, avec des résultats visibles : un métier, une compétence, une utilité sociale.
Résister à l’immobilisme, par audace et par pragmatisme
Ce n’est pas une question de méthode miracle. C’est une question d’audace.
- Accepter de sortir des sentiers battus.
- Accepter de bousculer un peu les logiques de guichet.
- Repenser les modèles : moins de théorique, plus de concret.
- Moins d’attente, plus d’action.
Aujourd’hui, Forma’Cargo ambitionne de former des jeunes éloignés de l’emploi à des métiers émergents, utiles, durables, avec des formats adaptés et une ambition claire : l’insertion professionnelle par la transformation du secteur.
Alors, la prochaine fois qu’on s’étonnera du coût d’un an de formation, on posera peut-être la question autrement : Combien coûte l’inaction ?
