5 juin : Journée mondiale de l’environnement
Chaque année, le 5 juin marque un rendez-vous mondial : la Journée de l’environnement. L’occasion de faire une pause, de prendre du recul, et de regarder en face les défis écologiques auxquels nous sommes tous confrontés. Mais aussi, surtout, de se demander comment on peut agir, concrètement.
L’écologie : un vieux combat devenu urgent
Dans les années 1970, les premières alertes scientifiques se faisaient entendre sur les limites de notre modèle de développement. On parlait alors de “pollution”, de “dérèglements”, sans encore mesurer l’ampleur des bouleversements à venir. Depuis, la planète nous envoie des signaux de plus en plus clairs : sécheresses, pénuries d’eau, érosion de la biodiversité, catastrophes climatiques à répétition.
Et si hier l’écologie semblait l’affaire de quelques militants idéalistes, elle est aujourd’hui une urgence collective.
Construire autrement : une nécessité
Parmi les secteurs les plus impactants pour l’environnement, le BTP (bâtiment et travaux publics) fait figure de poids lourd : extraction massive de ressources naturelles, production de déchets, émissions de CO₂ à la chaîne…
Prenons deux exemples souvent invisibles mais essentiels à notre quotidien :
- Le sable, deuxième ressource la plus exploitée au monde après l’eau. Il est indispensable à la fabrication du béton, et son extraction intensive épuise les littoraux et détruit des écosystèmes entiers.
- L’eau, indispensable pour produire et mettre en œuvre les matériaux traditionnels, alors même qu’elle devient une ressource de plus en plus rare dans de nombreuses régions.
Continuer à construire comme avant, ce n’est plus tenable.
La construction modulaire hors-site : une piste d’avenir
Chez Forma’Cargo, on ne prétend pas sauver la planète. Mais on pense que chaque choix compte — et notamment celui de repenser nos manières de bâtir.
La construction modulaire hors-site, ou cargotecture, permet de limiter le gaspillage, de réutiliser des structures existantes (comme les containers maritimes) et de construire plus vite, avec moins d’impact sur l’environnement.
Pas besoin de béton coulé sur place. Moins de déplacements d’engins, moins de bruit, moins d’eau, moins de sable.
Et surtout, plus d’intelligence dans la manière d’utiliser ce qu’on a déjà, plutôt que d’extraire toujours plus.
Et maintenant ?
À l’heure où les rapports du GIEC se succèdent comme des rappels à l’ordre, on a besoin de repenser en profondeur notre façon d’habiter, de consommer, de construire. Cela ne se fera pas du jour au lendemain — mais former les bâtisseurs et bâtisseuses de demain à des méthodes plus durables, c’est déjà un pas dans la bonne direction.
Alors en cette Journée mondiale de l’environnement, on vous pose une question simple :
Et si vous participiez, vous aussi, à construire autrement ?