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The Shift Project

Transition écologique : sans compétences, pas de transformation

La transition écologique n’est plus une perspective lointaine. C’est un cap incontournable, un chantier immense, une révolution systémique. Et au cœur de ce chantier : les compétences.

Pas de décarbonation, pas de sobriété, pas d’adaptation sans une main-d’œuvre formée, opérationnelle, prête à relever les défis environnementaux de demain.

880 000 personnes à recruter et former d’ici 2030

C’est le chiffre avancé par le rapport Former les actifs à la transition écologique, porté notamment par The Shift Project et la fédération Les Acteurs de la Compétence.

Ce n’est pas un objectif vague : 880 000 postes à pourvoir dans les secteurs directement liés à la transition écologique. On parle ici de rénovation énergétique, de construction durable, de production décarbonée, de recyclage, d’énergies renouvelables…

Et pourtant, 72 % des entreprises reconnaissent qu’elles ne sont pas prêtes. Leur gestion des ressources humaines va devoir évoluer en profondeur. Or, ce que souligne Claire Khecha, Déléguée générale des Acteurs de la Compétence, c’est limpide : sans transformation des compétences, il n’y aura pas de transition réussie.

La compétence, levier central de transformation

Pas de panique. Des solutions existent. Les entreprises de la formation, de l’ingénierie pédagogique, de l’accompagnement des transitions sont prêtes. Encore faut-il leur donner les moyens d’agir.

Il s’agit :

  • de former en amont, en construisant de véritables filières métiers durables ;
  • de requalifier massivement les actifs en poste, dans les secteurs où les modèles doivent évoluer ;
  • de valoriser les métiers émergents, souvent manuels, techniques, et pourtant clés dans l’économie bas-carbone.

Exemple concret : la construction hors-site

Chez Forma’Cargo, on voit tous les jours que les jeunes et les demandeurs d’emploi sont motivés à contribuer à un modèle plus responsable, plus sobre, plus local, répondant aux enjeux de la transition écologique. Encore faut-il leur proposer des formations utiles, qualifiantes, connectées au réel, leur offrant les compétences nécessaires.

C’est ce qu’on fait avec la construction modulaire hors-site :

  • Un mode constructif qui réduit l’empreinte carbone du bâtiment.
  • Une amélioration des conditions de travail dans des ateliers organisés.
  • Des parcours professionnalisants qui rendent les apprenants rapidement opérationnels.

Ces modèles-là doivent être soutenus, multipliés, déployés. Ce sont eux qui permettront de traduire les discours sur la transition en emplois concrets.

Former autrement pour transformer durablement

Réfléchir aux compétences de demain, ce n’est pas uniquement anticiper les emplois « verts ». C’est transformer la manière dont on apprend, dont on transmet, dont on construit les parcours professionnels.

Ce que dit Claire Khecha sur le plateau de BSMART, nous le vivons au quotidien : la filière de la compétence a un rôle stratégique. Il est temps de lui donner la place qu’elle mérite dans les politiques publiques comme dans les choix RH des entreprises.

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